• Soupe au pistou

    On faisait déjà cette soupe au pistou de cette façon lorsque j’étais enfant et je continue.

    Ma mère avait un secret, jamais dévoilé jusqu’à ce jour. Je vais le faire aujourd’hui le parfum que cette soupe dégage et en partie lié à ce lui-ci.

    C’est une soupe qui est davantage un plat car elle reste très consistante et se mangerait presque à la fourchette.

    Traditionnellement, les peuples se nourrissent avant tout de légumes, légumineuses et céréales. En effet, seule l’association de légumineuses et céréales va permettre d’apporter les acides aminés essentiels à la fabrication de nos propres protéines. La viande est un produit utilisé par « les riches » et ne vient sur la table que très tard ou rarement, aux grandes occasions. L’homme sait depuis l’origine ce qui est bon pour lui et a assemblé dans son assiette les éléments importants. Ainsi on retrouve l’association riz/ soja en Asie, blé/ lentilles en Inde, blé/pois chiche dans le Maghreb (couscous), riz/pois, en Espagne (paella), haricots/riz en Amérique du sud (chili con carne), blé (pâtes)/haricots en méditerranée avec la soupe au pistou…encore une preuve qu’au départ, l’homme sait ce qu’il lui faut ; il n’a besoin de personne pour lui dire quoi et en quelle quantité. Il se fie au rythme des saisons, à son odorat et son goût et se sert localement en ramassant et en cueillant. La viande est alors un produit noble qui est là en dépannage car c’est une denrée rare dont les producteurs (les animaux) ont tout le respect. Elle est d’ailleurs conservée soit dans la neige, soit en saumure soit emboucanée et se partage entre tous les habitants.

    Les légumineuses, sans céréales, et inversement sont insuffisants pour assurer cette fabrication de protéines. Un vrai régime végétarien ne se conçoit qu’ainsi.

     

     

    Revenons à la recette de la soupe au pistou!

     

    Il vous faut :

     

    Des légumes :

     

    Carottes (4)

    Courgettes (ou 3)

    Tomates (4 + 1 épépinées et hachées)

    Haricots verts, si possible, écheleurs (150g)

     tailler tout en grosse brunoise.

    Basilic (un bouquet)

    Ail (3 gousses)



    Des légumineuses :

     

    Haricots rouges (130g)

    Haricots blancs (130g)

    (On peut les utiliser sous leur forme sèche, à condition de les faire tremper toute une nuit et de les précuire pendant ½ heure).

     

    Des céréales :

     

    Pâtes (papillons, macaroni ou fusillis trois belles poignées)

     

    Les agents de liaison :

     

    Huile d’olive (1/2 verre)

    1 Jaune d’œuf

    Le fromage (râpé de gruyère ou parmesan ou les deux)

    Et mon secret, un peu de roquefort (50g) que je mélange à la pommade.

     

    Déroulement :

     

    Les légumes et légumineuses sont mis à cuire dans 2 litres d’eau très peu salée (vaut mieux corriger ensuite) durant une heure ¼ (en commençant par 1/4 d'heure en plus pour les haricots rouges et blancs).

    10 minutes avant la fin, jeter les pâtes dans la soupe.

    Variante: cuire les légumes à la vapeur. ils resteront croquants et cela va permettre d'éliminer dans l'eau les pesticides et les engrais.Cuire d'abord les haricots frais puis réserver. Cuire ensuite les carottes; et enfin les courgettes et haricots verts. Remettre le tout dans une casserole avec de l'eau, du sel, thym, laurier, tomates mixées et cuire encore un peu avant d'y jeter les pâtes. 


    Pendant la cuisson, préparer « 
    la pommade » :


     

    Dans un mortier, piler l’ail, avec le basilic et la tomate (une grosse). Monter avec l’huile d’olive puis le fromage et un jaune d’œuf. (Robot : vitesse lente, ne pas trop pulser).

    Noter le fait que je ne perds rien du basilic car je mixe les queues avec un filet d'eau et de l'huile d'olive (celle qui doit être utilisée) puis je cisèle à la main le reste de basilic, l'ail et la tomate et je travaille le tout au mortier.
    Sur la photo, je n'ai pas encore mélangé le fromage.
    Délayer avec une ou deux louches de bouillon et reverser dans la marmite.

    Laisser prendre le bouillon et retirer du feu dès que le mélange monte.

    Rectifier l’assaisonnement éventuellement.

     

    Servir avec du râpé à convenance de chacun.

    Un petit secret: mélanger dans la pommade un peu de roquefort!

     


    CARDAMUST

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 9 Novembre 2008 à 10:25
    Roni
    Hummmm... mais à mon avis, mon fils, de 10 ans tout de même, me dira : " mais maman pourquoi tu nous sert du vomi d'extra-terrestre ? " Je l'entends déjà !

    Mais en ce qui me concerne..... miam miam.

    Bisous 
    2
    Dimanche 9 Novembre 2008 à 14:29
    CARDAMOME
    pourquoi tu nous sers du vomi d'ET?!!! je reconnais que ça semble ressembler à première vue à ce que me faisait môn chien quand il avait avalé sa pâtée, comme un goinfre
    3
    Dimanche 9 Novembre 2008 à 15:19
    slurp, toute mon enfance...!!
    ici on n'en savoure qu'en l'absence du chef, qui n'affectionne pas...
    c'est très limitant d'ailleurs de concilier les goûts de chacun
    du coup je malmène un peu le chef, parce que je ne veux pas que la génération suivante soit limitée gustativement ou répugne à découvrir de nouveaux aliments, des associations inhabituelles!!
    4
    Dimanche 9 Novembre 2008 à 21:42
    lol bridget c'est moi!!! rires...
    5
    Lundi 10 Novembre 2008 à 20:11
    CARDAMOME
    ah ok encore une de tes facéties!
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    6
    Lundi 10 Novembre 2008 à 20:18
    CARDAMOME
    donc le chef, c'est pas toi, alors là j'en reste baba!
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